Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Entraînement athlétique, exercices de musculation, conseils en nutrition sportive – vidéos

Le pouls lent pour vivre vieux

On sait depuis longtemps que la fréquence cardiaque joue un rôle déterminant dans l'espérance de vie. Il suffit de comparer l'espérance de vie d'un colibri (entre 4 et 8 ans) dont le coeur atteint susqu'à 1200 contractions par minute, à celle de la tortue (jusqu'à 200 ans) qui pulse à raison de d'une trentaine de battements par minute. Et chez les hommes? les enquêtes confirment les observations animales. En clair, on vit plus vieux quand le coeur bat plus lentement et inversement. l'élévation du risque est graduelle. Si l'on attribue arbitrairement un facteur 1 au risque de mortalité pour un pouls à 60, on passe à 1,35 lorsque les battements au repos atteignent 80, et même 2,18 pour un rythme de 100 pulsations à la minute. Voilà qui plaide en faveur des sports d'endurance pour améliorer le tonus vagal et se réveiller le matin avec une fréquence abaissée d'environ 10 pulsations/minute par rapport à l'abandon de la sédentarité. Fort de ce principe, les cardiologues prescrivent des médicaments dans le but de ralentir les battements du coeur dans toutes sortes de pathologies coronariennes ainsi que dans les cas de diabète et d'insuffisances cardiaque. Certains spécialistes prônent  même une médication à vie qui freinerait la fréquence cardiaque pour tout le monde. Les bêta-bloquants s'immiscent lentement dans cette pharmacopée "antiaging" très en vogue actuellement. Jusqu'au jour où l'on s'apercevra que cela ne sert à rien. La médecine est prévisible parfois.
Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article