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Entraînement athlétique, exercices de musculation, conseils en nutrition sportive – vidéos

Le sprint en athlétisme et comment améliorer sa vitesse! AS Moûtiers

 

Lorsqu'on parle de sprint, on avance souvent cette précision: "spécialité technique". Cela prouve à quel point cette discipline, sujette à des recherches permanentes, s'éloigne de la notion de simplicité qu'elle semblerait impliquer au  premier abord. Le sprint, en effet, n'est pas une explosion comme le pensent généralement les téléspectateurs qui suivent les grandes retransmissions des événements majeurs.

Non seulement, il s'agit d'une technique particulièrement complexe, mais elle s'applique en fonction de critères propres à différentes catégories d'athlètes, selon leurs capacités physiques et psychologiques, selon leur morphologie.

"Nombreux sont les sportifs qui courent vite, mais peu savent sprinter."

Une des composante de la vitesse est la vélocité gestuelle (fréquence), la vitesse maximale et son soutien dans le temps, et la vivacité (combinaison et répétition de la vitesse d'accélération et de freinage).
Si la vitesse est profondément ancrée génétiquement (la priorité d'entraînement demeure la force, qui aura souvent plus d'impact sur la résultante puissance), elle n'en reste pas mois entraînable.
La composition musculaire
Il est désormais admis que les athlètes possédant dès la naissance plus de fibres rapides seront à même de produire des contractions plus rapides et plus intenses que les sportifs disposant d'une dominante de fibres lentes.
L'impact de l'entraînement sur ce paramètre demeure très contreversé, et de toutes façons limité. En effet, si la culture et la pratique sportive à long terme peuvent influencer les fibres mixtes (fibres alternatives, ni lentes ni rapides, mais capables de s'adapter), la probabilité d'une transformation des fibres lentes en fibres rapides semble très limitée.
Masse grasse
Les extrêmes sont comme en tout inéfficaces et dangeureux pour le sportif. Si un excès de graisse n'est pas adapté à l'effort de vitesse, un muscle anormalement "séché" de sa masse grasse est un muscle incapable de produire un effort d'intensité maximale. Pire encore, c'est un muscle fragilisé. Une masse grasse comprise entre 6 et 10% pour les hommes et entre 12 et 17% pour les femmes semble optimale.
L'âge
L'âge a un impact extrêmement important sur le développement de la qualité de vitesse. On observe une augmentation de la vitesse jusqu'à 25 ans, puis une diminution progressive jusqu'à 35 ans, avant une chute drastique entre 35 et 40 ans; L'âge idéal serait entre 12 et 17 ans pour un développement intensif chez les jeunes.
Le genre
comme pour l'ensemble des qualités physiques, un écart de performance majeur est constaté entre l'homme et la femme. Les différences culturelles, hormonales et génétiques donnent des records mondiaux 0,75 secondes plus rapides pour le 100 mètres masculin, et attribuent aux meilleurs sprinteurs une capacité de 5 appuis par seconde contre 4,48 appuis par seconde pour les meilleurs sprinteuses. Ceci étant, maintenant que les femmes bénéficient d'une considération et d'un entraînement adaptés, il s'avère qu'elles progressent aussi vite que les hommes voire plus vite encore.
La technique
Deux sportifs ne se comportent pas nécessairement de la même manière, quelle que soit la technique de locomotion (course, nage, vélo..). La technique est alors déterminante dans l'efficience du déplacement.
L'endurance de vitesse
On l'oublie souvent, pourtant c'est finalement cette qulité de vitesse qui est la plus déterminante en préparation physique. Elle détermine la capacité de l'athlète à se gérer sur un effort unique, à soutenir l'intensité élevée d'un effort maximal sans en diminuer l'intensité.

 La force: colonne vertébrale de la vitesse

L'objectif prioritaire du préparateur physique est souvent le développement de la puissance optimale, compromis idoine entre force et vitesse. Comme toute qualité composite, son développement peut s'envisager par un développement conjoint des deux qualités, ou un développement intense d'une des composantes. La vitesse est profondément ancrée génétiquement, je ne le répéterai jamais assez : un sportif rapide c'est avant tout un sportif fort. De plus, la force est la qualité qui va permettre à la vitesse de s'exprimer, au travers d'un recrutement musculaire toujours plus vif, intense, total.
Envisagé de front avec le développement de la vitesse et ce dès le début de l'année, le travail de la force passera nécessairement par les différentes variantes d'endurance de force, de force maximale et de puissance.

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<br /> <br /> "un sportif rapide c'est avant tout un<br /> sportif fort"<br /> <br /> <br /> Je ne serais être plus en accord avec ceci<br /> !<br /> <br /> <br /> Bon article.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Xavier Barbier<br /> <br /> <br /> Performance Athlétique<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> www.performanceathletique.com<br /> <br /> <br /> http://performanceathletique.blogspot.com<br /> <br /> <br /> <br />
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